L’hydrogène gris est fabriqué à partir de méthane et principalement utilisé dans l’industrie doit être remplacé par l’hydrogène vert.
L’hydrogène vert est un moyen de stocker temporairement l’électricité sous forme de gaz. Le problème de cette transformation d’électricité en hydrogène, puis en électricité c’est le rendement de 25% de ces transformations successives. Le stockage de l’électricité sur batterie a un rendement de 70% ce qui rend la filière batterie 3 fois plus efficace que la filière hydrogène.
Que faire avec l’hydrogène alors ?
Ce mauvais rendement devrait rebuter l’usage de l’hydrogène quand un système de batterie est très efficace : la voiture individuelle conçue pour rouler 400km sur batterie ne bénéficiera en rien d’une technologie hydrogène qui multipliera (au moins par 3 voir plus selon les études)les couts de rechargements. Le développement des véhicules particulier à hydrogène est une aberration écologique.
Cet hydrogène devient compétitif et intéressant quand la puissance demandée est trop grande pour être stockée rapidement sur batterie ou bien qu’il faut la stocker longtemps. (ex :un système autonome sur un an pourrait utiliser un stockage batterie pour le court terme et un stockage hydrogène pour le long terme sans réduire le rendement de l’ensemble de la chaine).
Il est également intéressant pour décarboner l’industrie de certains procédés, des engrais et bientôt de l’acier.
Notons que l’augmentation de la production d’hydrogène va demander d’énormes nouveaux moyens de production électrique décarbonés (éoliens, photovoltaïques ou nucléaires. Les 2 premiers subventionnant les industries allemandes et chinoises).
Je finis cette explication en rappelant que la meilleure énergie est celle qu’on ne consomme pas, la meilleure voiture, celle qu’on ne fabrique pas et que la sobriété systémique sera toujours la première priorité de la transition écologique.
sources
Rendement de la chaine hydrogène, ADEME
hydrogène dans l'acier
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