Que de beaux témoignages j’ai entendu au festival de l’écologie de Saint Jacut de la mer récemment. J’en suis reparti avec une envie folle de fraterniser avec l’ensemble du vivant !
La vie est magnifique et fragile ! Nous avançons à travers elle en y prêtant attention que très rarement.
Fraterniser avec le vivant et avec la nature de façon générale revient à se mettre au même niveau que l’ensemble de la biodiversité. L’humain ne domine pas le monde mais fait partie d’un tout, plus grand que lui.
Cueillir une fleur, tondre sa pelouse, manger quoi que ce soit qui fait partie de cette nature demande de se poser la question du pourquoi nous avons besoin de poser un tel geste. Je souhaite pouvoir remercier la nature de m’offrir ce dont j’ai besoin pour vivre, je me sens donc redevable de rendre et de développer cette nature pour qu’elle puisse continuer à faire fonctionner ses écosystèmes.
A partir du moment où on pose en intention le fait de ne pas « abuser » des ressources disponibles, on adopte un point de vue d’utiliser ce qui est « suffisant » pour vivre dignement sans amasser inutilement. La définition de la sobriété se rapproche et devient un objectif.
Le corolaire est de vivre en harmonie avec son voisin, son village, son pays, et laisser la place à chacun de vivre selon ses besoins.
Quand on a dit cela, la définition suivante prend tout son sens comme objectif de société :
« La réduction de la production et de la consommation pour alléger l’empreinte écologique planifiée démocratiquement dans un esprit de justice sociale et dans le soucis du bien-être. »
C’est la définition de la DECROISSANCE de Timothée Parrique
dans son livre RALENTIR ou PERIR.
Transposer cette attitude en entreprise arrive aux fondements de l’entreprise régénérative, qui ne prend pas plus, ni à l’humain ni à la nature, que ce qu’elle peut leur apporter. Les 150 entreprises de la Convention des Entreprises pour le Climat (CEC) vont dans ce sens. Régénérer davantage de biodiversité que celle négativement impactée par l’activité, renaturer et revégétaliser, augmenter les responsabilités des parties prenantes, partager avec elles la valeur et leur offrir un revenu décent, améliorer leur santé physique, émotionnelle et sociale sont autant d’indicateurs à mesurer afin de s’assurer que l’entreprise dans son ensemble est utile pour la société et l’environnement et pas seulement pour son actionnaire. La triple comptabilité aidera à formaliser cette démarche.
Pour faire tout cela, il est nécessaire de prendre des décisions éclairées sur ces sujets, mesurer objectivement ses impacts afin de minimiser leurs effets négatifs et ajouter des actions pour rembourser la dette que nous aurions sur notre écosystème tout entier. Le bilan carbone et la RSE ne seront que les premières pierres de cette mécanique pour retrouver du sens dans nos actions.
C’est avec cette intention que BEE IMPACT soutiendra les entreprises dans leur redirection écologique.
Vous trouverez les podcasts des intervenants du festival au lien suivant en commençant par Gilles Bœuf, plusieurs audios à la suite sont disponibles.
Vous trouverez la très bonne interview en 2 parties de Timothée Parrique sur ce lien
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